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Une nouvelle idéologie

Pour un nouveau monde

L'axe argentique

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Les bases de l'idéologie

 

Les bases de l'idéologie :

 

Le mode de pensée argentique s’articule autour de 6 principes fondateurs : le retour à la nature, le temps, l’espace, la qualité (des produits fabriqués) et le groupe humain (la nation). Ses principes sont les bases de l’idéologie argentique intangibles. L'ensemble de l'idéologie est développée dans le document téléchargeable avec l'explication du concept, la situation réelle du monde actuelle et les actes pour changer ce monde avec des actions directes de l'axe argentique.


 

Le respect de la nature : dans un monde où les espèces animales et végétales disparaissent pour deux principales raisons (la surpopulation mondiale et le système capitaliste consumériste), le respect de la nature est évidemment la première préoccupation qui doit être intégrée à toutes les formes de pensées et de stratégies pour l’avenir des sociétés humaines comme pour l’avenir de toute la faune et la flore de la planète.

Mais il ne faut pas tomber dans le piège des mesurettes en faveur de l’environnement comme le font les gouvernements occidentaux ni penser que le changement de quelques comportements individuels va sauver le monde.

C’est un changement de société économique qu’il faut envisager pour sortir du consumérisme, avec un retour au travail manuel, à la terre, à la nature, à des échelles de petites sociétés (petites villes, village), soit exactement l’inverse de ce que les élites occidentales favorisent : la globalisation, la mutualisation, la croissance économique, les nouvelles technologies, la métropolisation…

Les nouvelles technologies ne vont pas solutionner les problèmes environnementaux, elles ne permettent au mieux que de limiter dans certains cas la consommation d’énergie mais là-aussi, bien souvent, c’est un leurre écologique (les élites expliquent par exemple que la voiture électrique va améliorer la situation alors qu’en fait le remède est pire que le mal). Seule une évolution technologique majeure permettant la production d’une énergie propre, électrique ou autre, pourrait permettre de remédier à la situation, mais rien ne présage cette évolution au vu des avancées scientifiques constatées. Les éoliennes, les panneaux photovoltaïques, le moteur à hydrogène ne vont pas fournir assez d’électricité pour les besoins de l’humanité et leur fabrication nécessitent des matériaux qui ne sont pas favorables à l’environnement.

La réalité est qu’à ce jour, il n’est pas possible et il ne sera pas possible dans les décennies à venir de produire massivement une énergie dite propre ou verte. Il ne faut donc pas miser sur la science et le progrès pour protéger suffisamment l’environnement et limiter le cataclysme écologique en cours, il faut miser sur un changement de système.

 

Le progrès ne permettra donc pas, à court ou moyen terme, de sauver le monde, du moins l’environnement, et c’est l’abandon du mythe du progrès et de la croissance qui est la seule solution pour éviter la catastrophe environnementale (catastrophe qui se produit déjà quoi qu’il en soit). C’est au contraire le retour à des sociétés plus traditionnelles en adéquation avec la nature et donc en regardant le passé (l’humain en tant qu’animal et en tant qu’une partie intégrante de la nature) qui constitue LA solution pour limiter le cataclysme environnemental en cours. Il ne faut plus construire des immeubles, des routes, des bateaux gigantesques, des avions pour le tourisme de masse, il ne faut pas chercher à développer des technologies informatiques, à transformer toute la population en bureaucrates plantés derrière un ordinateur, il faut au contraire revenir aux villages, aux marchés, aux jardins, aux petites villes, sans renier tous les progrès technologiques mais en les considérant comme une des caractéristiques de ce que peut produire l’espèce humaine et non pas comme le but ultime à atteindre et à toujours repousser. Le respect de la nature est finalement la raison d’être de l’axe argentique, c’est sa première base.

 

L’être humain n’est qu’un animal parmi d’autres, potentiellement malin à défaut d’être intelligent, mais ce n’est un simple animal. D’une part, rien ne prouve que l’humain soit l’animal aux capacités intellectuelles les plus développées. Les dauphins ou les pieuvres sont peut-être potentiellement plus intelligents que les humains mais leur corps et leur environnement ne permettent pas de traduire cette intelligence par la fabrication d’objets (ces animaux n’ont pas de mains).

D’autre part, l’humain a perdu son instinct naturel et, en ce sens, il est inférieur à la plupart des autres mammifères. L’immense majorité des humains n’est pas capable de ressentir les émotions chez autrui (ne serait que l’hostilité) ni le danger imminent (l’arrivée d’une tempête ) et doit se fier à ce qu’elle voit, aux expressions et aux paroles. Lorsque les tsunamis ont ravagé certains territoires, tous les animaux avaient fui sauf les humains qui sont restés sur place et ont filmé la colère de la nature ou ont péri.

 

La spiritualité : à l’échelle de l’univers, il n’y a aucune différence entre un être humain et une fourmi.

Les humains doivent donc faire preuve d’humilité, c’est justement cette humilité qui fait défaut aux femmes et aux hommes qui dirigent les sociétés humaines. Ces personnes (cette élite) s’estiment être les humains les plus importants, l’humanité étant elle-même au sommet de la chaîne alimentaire, aussi, ils n’arrivent pas à relativiser leur position et leur pouvoir au regard de l’univers. Comme les pharaons affirmaient être des dieux en leur temps, les hommes et les femmes de pouvoir pensent qu’ils font partie d’une élite qui n’obéit à aucune hiérarchie supérieure et ils ont renié l’existence d’une force qui les dépasse largement et pour eux, Dieu n’existe plus.

L’intérêt de tenir compte dans sa vie de la spiritualité peut sembler décalé, archaïque, ou même naïf, pourtant, depuis la nuit des temps, l’humanité a pourtant considéré qu’une force supérieure existait et a traduit ce principe en de multiples formes de religions. Il pouvait s’agir d’adorer des idoles païennes ou les forces de la nature, de vénérer de multiples dieux ou une seule divinité mais il existait quelque chose largement au-dessus de l’humain.

La spiritualité a aussi toujours permis aux humains d’être plus proche de la nature, de la respecter, quelle que soit la religion et malgré toutes les dérives qui peuvent être reprochées à ces religions, car les religions obligent les humains à faire preuve d’humilité face à Dieu, donc face au monde et de facto face à leur environnement.

La spiritualité n’est pas palpable et réelle, elle s’oppose par essence au matérialisme.

La spiritualité ne doit pas être considérée comme une activité secondaire, chacun est libre de ses croyances mais il faut garder en tête qu’à l’échelle de l’univers, un humain n’est pas beaucoup différent d’une fourmi.

L’axe argentique développe plus en détail l’importance de la spiritualité et l’existence de forces dépassant l’Humain qu’on peut appeler « Dieu » (qui n’est pas quelque chose qui ressemble à un homme ou à une femme mais une force supérieure), sans prendre parti quant à une religion en particulier ni même sur ce qu’est Dieu, cette interprétation dépendant de chaque individu.

 

Le temps : dans l’idéologie de l’axe argentique, il faut ralentir les sociétés matérialistes, ne plus viser la croissance, ce qui revient à prendre son temps et en matière de travail, à mieux répartir les tâches. L’idée est de sortir complètement du mondialisme économique visant la compétitivité qui détruit les travailleurs, sans pour autant opter pour une société de loisirs. Il s’agit de s’appliquer pour faire du bon travail et non pas du travail plus rentable, produire de la qualité, se dégager du temps pour pouvoir vivre en dehors du travail et avoir des activités constructives ou créatrices.

Le concept de prendre son temps permet naturellement de limiter la croissance économique et donc l’utilisation massive des ressources, tout en préservant l’humain. La croissance économique n’est pas une fin en soi pour une société comme le pensent les élites, c’est la vie qui est une fin en soi, pas la croissance économique.

 

A la notion de temps, il convient d’y associer la notion d’espace, dans le sens géographique du terme. L’espace, ce sont les champs, les forêts, les mers, les pays, les villes et les villages, l’espace, c’est la Terre.

Le mondialisme tend à vouloir supprimer la notion d’espace en considérant que la planète n’est qu’une seule entité.

Pourtant, l’espace est une notion fondamentale.

C’est l’espace au sens de territoire qui permet aux hommes et aux femmes d’un pays d’exploiter des ressources naturelles, de se nourrir.

L’espace était ainsi pour les civilisations d’autrefois la plus grande richesse, bien plus important que l’argent, que les finances ou que le commerce. Vouloir s’abroger de l’espace en considérant la planète comme une seule entité, en voulant supprimer les distances, est une erreur capitale des sociétés modernes et de leurs dirigeants.

C’est bien pour les territoires et leurs ressources, notamment agricoles et en eau, que dans quelques années les différents groupes humains vont s’affronter pour survivre. L’espace, la terre, sont les biens les plus précieux de l’humanité car c’est ce qui permet de vivre et c’est ce qui a permis à l’humain d’exister. Les nouvelles technologies, les objets, le monde virtuel, sont très inférieurs à l’espace et à la terre où est née l’espèce humaine comme toutes les autres espèces animales.

L’humain ne doit plus vivre hors-sol devant un ordinateur ou sur internet, dans des villes démesurées, l’Humain doit privilégier l’espace, le sol, le territoire et la terre car l’humain est un enfant de la terre (et de la Terre), pas un enfant de l’électricité ou de l’internet. Les robots seront des enfants de la technologie, de l’électricité et d’internet, mais pas l’humain qui doit prendre ses distances par rapport à tout ce qui est virtuel sans quoi il va se détruire et sera forcément remplacer un jour lar le robot.

 

La qualité est le modèle à privilégier plutôt que la quantité. La consommation de masse et la fabrication d’objets de mauvaise qualité n’est pas un concept récent. Depuis la révolution industrielle, certains ont cherché à produire davantage et à moindre coût, dans tous les domaines possibles.

Cette évolution pour une consommation de masse est considérée comme un progrès par ses élites contemporaines car elle a eu des effets positifs (produire et offrir plus de produits à davantage de ménages, favoriser les inventions techniques) mais cette évolution a aussi généré des effets très négatifs (détruire de nombreux savoirs-faire, détruire la classe paysanne pour les transformer en misérables ouvriers, détruire les sociétés rurales, détruire l’artisanat…). La recherche du profit a conduit tous ceux qui produisent quelque chose, qu’il s’agisse d’un bien manufacturé, d’un produit de consommation comme d’un vêtement, de logements, de la nourriture que nous mangeons, à ériger comme objectif ultime la fabrication au moindre coût et donc à privilégier la quantité plutôt que la qualité.

Aujourd’hui, l’humanité produit massivement de tout, mais de tout d’une qualité médiocre, voilà la vérité !

 

 

Le peuple citoyen : le pouvoir dans tous les domaines (politique, économique, financier, artistique, médiatique…) est entre les mains d’une caste de privilégiés (les élites) qui agit pour garder ce pouvoir comme le faisait l’ancienne aristocratie en Europe.

Les femmes et les hommes issus des classes moyennes et populaires ou même de la petite bourgeoisie ne peuvent plus bénéficier d’une quelconque ascension sociale.

 

Les peuples occidentaux sont aujourd’hui abrutis par le consumérisme de masse et les écrans alors que la situation économique, sociale et climatique se dégrade en Europe.

Les élites laissent cet abrutissement se masse se propager en favorisant le matérialisme et l’application du numérique à outrance mais ces élites s’avèrent complètement incompétentes pour gérer correctement leurs pays dans lesquels tout le système se détériore (santé, économie, éducation, social...).

Les élites occidentales ne sont compétentes que pour la communication, les effets d’annonce, la manipulation et les finances. Elles ont laissé l’appareil industriel européen être décimé, puis les emplois, sous prétexte de respecter la liberté de commerce et le libre échange.

Autrefois elles ont laissé le monde agricole être détruit, comme le monde artisanal, et demain, elles vont laisser le système commercial être également anéanti par le commerce sur internet ainsi que de nombreux métiers remplacés par les nouvelles technologies.

 

Pire, sous couvert de défendre les libertés ou les minorités, les élites encouragent tous les communautarismes possibles afin de diviser pour mieux régner et elles favorisent ainsi l’explosion future des Etats-nations au bénéfice d’une mondialisation chaotique où les plus riches régneront. Les élites occidentales sont internationales et apatrides, sans croyances religieuses, sans morales, elles ne sont plus attachées à un territoire, à la terre, et elles servent uniquement le dessein d’une mondialisation capitaliste, d’un monde régit par la finance et l’argent. Les élites occidentales ont misé sur les nouveaux médias et les nouvelles technologies (internet, smartphones, jeux vidéos) pour en faire l’opium du peuple d’aujourd’hui, comme l’étaient autrefois les arènes romaines ou la télévision.

L’objectif conscient ou involontaire des élites est de rendre le peuple tellement accroc et abruti par cet opium du virtuel qu’il soit facilement manipulable. Il n’y a plus de véritables démocraties en occident dont les élites se vantent pourtant d’en être les garantes, dans la réalité, le peuple ne fait que voter pour celles ou ceux qu’une petite caste de privilégiés leur proposent (en dehors des partis populistes).

 

Cette stratégie aussi est critiquable car finalement, ce qui comptera le plus dans 20 ou 50 ans, ce ne sont pas les actions boursières, la finances ou le monde virtuel, ce sera bien l’espace, soit le territoire, la terre, produisant à la fois des ressources naturelles nécessaires à l’économie comme tout simplement de quoi se nourrir et de quoi boire.

 

 

La notion de pays est donc fondamentale comme celle de nation. Il s’agit ici d’une nation au sens géographique, soit le peuple qui vit dans un pays, dans sa diversité, et non pas de la nation au sens identitaire du terme.

Quoi qu’il en soit, les nations occidentales doivent se battre pour arracher le pouvoir aux mains des élites d’aujourd’hui afin de reprendre leur destin en main.

Il faut mettre en place un véritable système démocratique avec des referendums systématisés (rendus possibles justement par les nouvelles technologies) pour toutes les grandes décisions impactant l’avenir d’un pays. Les peuples se prononceront directement sur des sujets aussi graves que l’euthanasie, l’économie, l’immigration…

Il faut aussi sortir de l’idéologie de la mondialisation de l’humanité.

Il n’y a qu’une humanité, une espèce humaine comme il n’y a qu’une planète, mais il y a bien plusieurs pays sur cette planète et donc autant de groupes humains (et des sous-groupes composant chaque pays). C’est au niveau des nations que les peuples doivent gérer un territoire aussi grand qu’un pays. Dans l’idéal, il faudrait même descendre à une échelle plus réduite que celle du Pays qui est parfois trop vaste et trop hétérogène dans ses territoires.

C’est à l’échelle du groupe humain qui vit sur un même territoire que les vraies solidarités peuvent être engagées, entre voisins, entre amis, c’est là que peuvent avoir lieu les vraies rencontres et les vrais échanges.

 

Dans l’histoire de l’humanité, plus le groupe humain était réduit, plus il était solidaire, soudé, démocratique et efficace quant à sa survie (à l’échelle des tribus notamment). On peut parler de communautés, mais au sens du regroupement d’individus différents et unis, non pas au sens moderne du terme qui définit les communautés comme tout le contraire, soit des groupes d’individus homogènes qui ne sont pas unis entre eux (et qui s’affrontent) constituant un ensemble, il s’agit en fait de communautarisme.

C’est ainsi que l’idéologie de l’axe argentique définit cette dernière base comme celle du peuple souverain, à la fois dans le sens d’un changement de gouvernance au profit de dirigeants issus du peuple et non plus de l’élite (sans révolution et sans violence mais démocratiquement), et à la fois dans le sens d’un retour à la nation, à la patrie, par opposition à la mondialisation et au communautarisme,mais pas dans le sens identitaire pur du terme.

 

 

 

 

C’est en se référant à ces 6 piliers, ces 6 bases, que des principes d’actions peuvent être engagés et qui sont exposés en détail dans le texte initial téléchargeable. L'objectif est de modifier profondément le système mis en place et soutenu par les élites, un système aussi agonisant qui suicidaire pour l’occident.

 

 

 

 

 


Les actions directes à engager :

 

 

Action directe N°1 : le referendum systématisé

 

L’action directe N°1 se traduit purement et simplement par la mise en place d'un système de référendum électronique systématique et national pour toutes les lois pouvant influer directement la vie quotidienne des citoyens.

Ces referendums prendront la forme d’une consultation électronique sécurisée, avec des possibilités de dérogation pour les citoyen(ne)s dépourvus d’un accès à un ordinateur (un accès contrôlé leur sera alors ouvert dans des bureaux de vote spécialisés).

 

Les lois sont à ce jour uniquement votées par le groupe d'individus au pouvoir, il est primordial qu'elles ne tendent pas à régir au quotidien la vie des citoyens et qu'elles ne nuisent pas à leurs libertés.

Ce système devra être utilisé pour chaque loi majeure touchant la vie de chacun, il imposera aux rédacteurs des lois de les rendre cohérentes et compréhensibles par le plus grand nombre, ce qui est l'essence même de la loi mais qui est aujourd’hui complètement dévoyé (les lois ne sont plus qu’un ramassis de jargon juridique abscons).

 

D’une part, c’est l’avènement d’un véritable système démocratique direct et, d’autre part, ce système permet de valider une mesure donnée sans ambiguïté.


Action directe N°2 : l’Ordre

 

Pour engager le changement de société, rassurer le peuple et éviter de sombrer dans l’anarchie, le premier principe qu’un système doit respecter est d’assurer la protection de ses citoyens. C’est d’abord la sécurité des personnes qui différencie les Etats modernes des pays ou règnent l’anarchie et le chaos.

L'idéologie argentique entend punir très durement les incivilités quotidiennes (vols, violences) car les sociétés occidentales ne peuvent plus tolérer les comportements déviants de ceux qui s’estiment en droit de faire leurs propres lois et s’autorisent à faire pression sur les autres citoyens sous prétextes qu'ils sont physiquement plus faibles qu'eux, qu'ils sont d'un autre sexe, qu'ils sont différents ou qu'ils n'ont pas la même religion.

Les viols, les passages à tabac doivent être très sévèrement punis par des peines d'au moins 10 ans et les meurtres par des condamnations à perpétuité. Cette action est réaliste et réalisable d'un point de vue financier à condition de mettre en place des villages-prisons où les détenus devront travailler.

 

Action directe N°3 : Simplifier le système à tous les niveaux en faisant le ménage par le vide

 

Les systèmes occidentaux sont paralysés par des réglementations nationales et européennes ainsi que par des normes stériles dans tous les domaines de la vie professionnelle comme personnelle. Les hauts fonctionnaires et les élus, les gouvernements successifs, multiplient les lois et les subtilités réglementaires dans une logique de maîtrise et de pouvoir. Ce système empêche d’avancer ceux qui entreprennent car ils doivent perdre leur temps à respecter les réglementations, la bureaucratie, la paperasserie

 

Il faut revenir à une société plus simple, compréhensible, et non plus promouvoir ce monde guidé par le juridique tentaculaire et oppressant. Le droit est fondamental, il faut des juristes, mais il ne peut pas être le moteur d’une société car il ne produit rien, il ne peut pas non plus entraver la vie de chaque citoyen en tout et il doit se limiter à des principes fondamentaux. Aujourd’hui, le droit est un système dans le système qui permet à une élite de se pavaner dans des commissions, des comités et des réunions inutiles qui n’ont aucune légitimité. Le droit permet à cette élite de prendre des décisions en se basant sur des statistiques et des études complètement virtuelles. L’élite cherche à tout maîtriser et à tout comprendre, alors elle réglemente tout et elle a inventé une panoplie invraisemblable d’outils : des plans, des commissions, des comités, des conseils, des agences, des cabinets, et elle a multiplié aussi les outils de suivis statistiques et informatiques pour surveiller le peuple. Le résultat est pourtant très mauvais car les savoirs faire se perdent, le niveau scolaire est en chute libre et l’économie se porte très mal. Globalement, les pays occidentaux n’ont jamais été aussi mal gérés depuis l’après guerre.

 

Toutes ces choses ont une seule logique poursuivie par les élites : la logique des réformes.

 

La fonction publique comme de nombreuses grandes entreprises connaissent d’incessantes réformes voulues par les élites pour être plus performantes dans tous les pays occidentaux, spécialement la France, Mais ces réformes demandent du temps et de l’énergie.

Au final, les travailleurs s’épuisent à mettre en œuvre les réformes voulues par les élites ou à les subir, plutôt que de faire un vrai travail utile et efficace. C’est encore une preuve flagrante du sentiment de supériorité des élites qui sont persuadées d’avoir des solutions à tout pour améliorer le système. Mais les élites ne voient cette amélioration du système, d’une administration ou d’une entreprise que par le changement, les réformes, qui passent encore et toujours par des lois, des outils tels que des logiciels, des restructurations.

Les élites n’imaginent pas d’autres concepts que la réforme car elles sont elles-mêmes formatées pour raisonner en termes de lois, de règles, de plan de communication et de réorganisation qu’elles vont éditer. Les élites ne savent rien faire d’autre (souvent, les membres de l’élite n’ont jamais fait un travail concret de toute leur vie), les élites n’ont aucune imagination

 

 

L’action directe N°3 entend ainsi supprimer toutes les commissions, tous les comités mis en place par la réglementation, qu’ils soient décisionnels ou consultatifs, et à tous les niveaux.

L’action directe N°3 vise également à simplifier drastiquement les lois existantes en engageant un grand ménage par le vide. On peut espérer qu’ensuite, le reste de la société tendra à suivre cet exemple et se recentrera vers le travail concret, utile, productif et essentiel.

 

  Sous action : simplifier les lois, les réglementations et faire sauter la suprématie du système juridique

 

On compte plus de 10 000 lois en France et plus de 125 000 décrets. C'est devenu un magma de textes remplis d'exceptions, se contredisant parfois. Cette bouille de règlements nécessite une armée de fonctionnaires et de juristes pour leur mise en application. 

 

La loi est absolument nécessaire mais il ne s'agit que d'un concept humain destiné à maintenir l’ordre dans une société, protéger les citoyens et à éviter ou régir les conflits. Il faut que la loi retourne à ce principe de base et cesse de s’initier dans toute la vie des citoyens, jusqu’à vouloir dicter la manière dont ils doivent élever leurs propres enfants.

 

Les lois ne sauraient remplacer la morale, les valeurs et elles n'ont pas le pouvoir de réellement modifier les consciences, les préjugés ou les pensées. Les lois doivent donc s’en tenir à un ensemble de textes simples, compréhensibles, et elles doivent se limiter aux domaines essentiels de la sécurité, bien sûr du pénal, et à quelques domaines sur lesquels des règles sont nécessaires pour réguler les conflits éventuels entre les individus, les rapports humains ou le code du travail.

 

Il est donc primordial d’engager une simplification drastique de l’ensemble des lois à la fois sur leur forme (en les rendant enfin compréhensibles) et sur leur fond (en les limitant au strict nécessaire sans aucune exception).

Le principe de simplification à respecter est simple : toutes les lois qui ne sont pas essentielles ou justifiées pour garantir l’ordre, la protection et le bien-être des citoyens (voire des animaux) ou encore les rapports humains, doivent être supprimées de facto.

 

Sous action : supprimer la majorité des commissions, comités, nationaux ou locaux imposés par la loi

 

Sous action : simplifier tous les plans, programmes, schémas imposés par la loi.

 

 

Action directe N°4 : reconnaître la vraie compétence et non plus la capacité à communiquer, pour une philosophie du résultat de l’acte et non plus de l’esbroufe

 

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Action directe N°5 : le retour aux méthodes traditionnelles plus qualitatives et plus écologiques dans le bâtiment

 

Il n’est pas possible pour l’occident d’imposer une haute qualité de tous les produits manufacturés dans l’optique de fabriquer des biens plus robustes, plus durables, et donc de mieux utiliser les ressources naturelles.

La logique de concurrence du monde capitaliste domine, avec ses effets pervers comme par exemple l’obsolescence programmée de la plupart des objets fabriqués.

 

En revanche, un Etat occidental peut imposer des méthodes de production plus qualitatives dans deux domaines dont le premier ne subit que peu la concurrence mondiale et dont le second est une nécessité absolue : le bâtiment (la construction) et l’agriculture.

 

 

Action directe N°6 : une agriculture 100 % biologique, 100 % dans le respect des animaux, 100 % saine.

 

Il est de notoriété publique que la qualité des produits agricoles se dégrade et que l'utilisation intensive des engrais, des pesticides sur les fruits, légumes, céréales, ainsi que l'utilisation de médicaments sur les animaux d'élevage, détruisent la santé des occidentaux et détruisent l’environnement.

Les agriculteurs eux-mêmes sont les premiers touchés avec l'apparition de maladies et de cancers dans une bien plus large proportion que le reste de la population.

 

Pour produire des denrées 100 % biologiques sans engrais ni pesticides ni élevage industriel, il faudra forcément une main d’œuvre agricole bien supérieure à ce qu’elle est actuellement.

 

Il faut voir cette réforme non pas comme une hausse potentielle du prix des produits alimentaires mais comme une chance d’offrir des centaines de milliers d’emplois agricoles à ceux qui ne travaillent pas et qui vivent bêtement de minima sociaux.

Afin de permettre cette transition vers une agriculture biologique, de payer cette main d’œuvre sans que cela n’aboutisse à une hausse drastique des prix des denrées alimentaires, l’État doit soutenir massivement l’agriculture en allant jusqu’à faire des agriculteurs des salariés d’État avec un revenu décent voire conséquent.

 

Ce n’est pas le financement par l’État du petit pourcentage d’agriculteurs encore existants en Europe par rapport à la masse de parasites vivant confortablement des aides sociales qui va aller largement augmenter le déficit budgétaire national des différents pays européens.

 

L’État doit aller jusqu’à racheter des exploitations agricoles qui sont là-aussi l’une des plus grandes richesses de l’occident, afin de les faire gérer durablement par des exploitants salariés.

Le pétrole, les minerais, l’industrie, c’est important, mais l’agriculture, au fond, représente une richesse bien supérieure à toutes les autres richesses naturelles car l’humain peut se passer de pétrole, d’objets, de smartphone, d’ordinateurs, mais pas de se nourrir. C’est une évidence que le monde capitaliste moderne tend à faire oublier.

 

L’arrêt de l’utilisation des engrais et des pesticides n’est pas suffisant, il faut donc aussi revoir le mode de production agricole trop mécanisé, et l’ensemble du système, avec un interventionnisme massif de l’État soit en aidant les exploitants agricoles massivement pour leur permettre un revenu largement décent, soit en les reconvertissant en salariés d’État, soit en rachetant aux agriculteurs et propriétaires qui le souhaitent des terres agricoles et en les nationalisant.

 

L'idée de cette agriculture 100 % biologique, c'est un certain retour à la terre pour les femmes et les hommes. L'abondance d'une main d’œuvre agricole (salariés d'Etat) permettra alors de revenir à des méthodes plus traditionnelles et de soigner davantage les bêtes comme les plantes plutôt que d'utiliser des médicaments et des engrais.

 

Cette vision peut paraître utopique et rétrograde, pourtant, c'est une véritable idéologie !

Il s'agit d'un vrai retour à la nature qui permettra aussi de repeupler les petites villes et villages plutôt que d'entasser les familles dans des banlieues sans âmes.

C'est un retour à des choses saines !

 

 

Action directe N°7 : privilégier la qualité dans tous les produits vendus sur le pays

 

Malheureusement, dans le contexte d’une économie capitaliste libéral, l’action directe N°7 ne peut rester qu’un vœu pieux.

Il est impossible de vouloir l’imposer de produire des biens de qualité aux industriels étrangers et il serait dangereux de l’imposer aux industriels occidentaux qui se retrouveraient alors fortement désavantagés par rapport à la concurrence internationale.

En revanche, il est envisageable d’interdire la vente d’objets dont l’obsolescence programmée est avérée et d’investir, via l’État, dans des industries nationales produisant des objets de bonne qualité.

L’investissement par l’État dans des entreprises privées est contraire à l’idéologie non interventionniste ultra libérale des élites européennes, mais cette idéologie doit être absolument abandonnée. C’est cette idéologie qui est responsable de la déroute industrielle occidentale au profit de pays comme la Chine. Le Chine n’est d’ailleurs pas responsable de la désindustrialisation européenne, les dirigeants européennes auraient pu choisir une autre voie mais ils ont préféré absolument privilégier les actionnaires, le monde de la finance et du commerce international.

 

Action directe N°8 : l’arrêt complet du développement urbain et économique des grandes agglomérations

 

Les politiques engagées depuis les années 80 prônent le développement des 10 ou 15 plus grandes agglomérations françaises au détriment des zones rurales, des bourgs, des petites villes et des villes moyennes. Cette situation est identique dans la plupart des pays occidentaux et dans l’ensemble du monde où les élites estiment que ce sont les grandes métropoles qui sont seules en mesure de compter sur le plan international.

Plus la cité se développe, plus elle est grosse, plus elle est peuplée, meilleure elle est aux yeux des élites.

Les élites appliquent simplement à l’aménagement du territoire et à l’urbanisme leurs stupides notions de globalisation, du regroupement, en supposant faussement que la croissance est illimitée.

Ce développement urbain se traduit sur le terrain par une extension des banlieues dortoirs constituées d'immeubles ou de pavillons dans des quartiers sans âme et sans services, mais aussi par la construction de zones d’activités, commerciales, de routes et de parkings.

En France, de 20 à 30 % des locaux commerciaux en dehors des centres-villes sont vacants mais paradoxalement des bâtiments d’activités sont pourtant toujours construits.

Ce développement rapide des métropoles se traduit aussi pour les habitants de ces zones dites périphériques et pour tous les citoyens par l'augmentation des temps de trajet (pour aller au travail comme pour simplement se rendre "ailleurs").

Ces temps de trajet peuvent atteindre couramment deux à quatre heures par jours dans les plus grandes villes occidentales.

 

Les politiques d'extension des plus grandes villes voulues par les gouvernements occidentaux se traduisent donc par l'explosion des temps de trajets, de la congestion urbaine, des problèmes de surpopulation dans les crèches et dans les écoles et de tout ce qui découle d'une densification urbaine non maîtrisée.

 

Les problèmes de ségrégation sociale des populations les plus pauvres cantonnées à des quartiers mal positionnés découlent aussi des politiques de densification des grandes agglomérations, et ainsi par ricochet les problématiques de délinquance et même de pollution.

 

Alors que les gouvernements soutiennent le développement des plus grandes villes au détriment du reste du territoire, ils font aussi preuve de schizophrénie en voulant limiter la circulation automobile dans les centres-villes après plus de 30 ans d'une urbanisation pensée pour l'automobile. Le résultat se traduit par la mort des activités des centres-villes, particulièrement en France.

 

Enfin, ces développements urbains absorbent les meilleurs terrains agricoles d'Europe voire du monde comme le bassin parisien. Le développement des métropoles est absolument à l'antinomie de la notion de développement durable !

Le constat en matière d'aménagement du territoire est alors catastrophique, il illustre l'incompétence dont a fait preuve les élus dans l'un des seuls domaines qu'ils pouvaient réellement maîtriser.

Seule la course à l'expansion urbaine a motivé les politiques menées jusqu’ici.

 

La protection de l'environnement passe d'abord par une répartition intelligente des habitants, donc des activités, sur le territoire occidental. C'est cette politique qui va faire diminuer la pollution liée à l'automobile et qui va améliorer la qualité de l'air des populations urbaines. Ce n’est pas le choix de la voiture électrique plutôt que du moteur thermique qui va drastiquement changer la pollution dans les villes, la voiture électrique n’est encore qu’une chimère hypocrite que les élites font miroiter au peuple.

 

L’action directe N°8 consiste purement et simplement à interdire toute nouvelle implantation d'habitations comme de commerces ou d'activités dans les agglomérations de plus de 300 000 habitants et dans les agglomérations de plus de 180 000 habitants dont la population a augmenté significativement (+ de 10% au cours des 10 dernières années).

 

Cette action directe peut s’étendre au littoral (les côtes européennes) massacré par une urbanisation massive sous prétexte de permettre aux retraités aisés d’être au bord de la mer, alors qu’il s’agit des territoires les plus fragiles sur le plan écologique.

Ainsi, toute nouvelle construction à moins de 100 kilomètres des côtes devrait être interdite.

 

L’action directe N°8 peut encore s’imposer pour contrebalancer l'étalement urbain ravageant l’environnement.

 


Action directe N°9 : développer les villes moyennes et petites villes par la relocalisation des structures nationales et des écoles

 

Cette action directe s’applique essentiellement aux pays comme la France dont la politique est très centralisatrice depuis des décennies et où les métropoles se développent au détriment des villes moyennes.

Les villes de moins de 200 000 habitants sont les grandes perdantes des politiques urbaines menées jusqu’à aujourd’hui en France, toujours dans la logique de satisfaire l’égo des élites qui veulent des villes toujours plus grosses capables de rivaliser avec les cités américaines ou chinoises.

 

Les élites misent tout sur les grandes villes et y centralisent les banques, les administrations, les écoles, les structures d’État, alors que ces grandes villes sont déjà complètement saturées et que leurs habitants souffrent du prix des loyers exorbitants.

 

Afin de renverser la tendance, un grand chantier de délocalisation de toutes les structures nationales administratives et de certaines écoles nationales doit être engagé.

 

Cette politique est ambitieuse et va soulever de nombreuses contestations. Néanmoins, c'est une politique nécessaire qui contribuera à désengorger Paris, à proposer massivement de nombreux nouveaux logements dans la capitale qui en a besoin, tout en dynamisant plusieurs villes de province.

 

 

Action directe N°10 : la mise en place d'un système économique à deux logiques : l'une librale et capitaliste, l'autre alternative et portér par l'Etat 

 

L'agriculture puis l'industrie ont connu depuis une cinquantaine d'année une mécanisation puis une robotisation sans précédent entraînant une diminution drastique des emplois disponibles dans ces secteurs, employant autrefois une main d’œuvre importante.

La concurrence de pays où les niveaux de salaire sont beaucoup plus bas qu’en occident a également contribué fortement à la baisse des emplois dans l'industrie alors que ce carnage économique aurait pu être maîtrisé si des mesures protectionnistes avaient été prises en temps voulu. Ceci n'a pas été fait au nom du libre échange et du capitalisme ce qui révèle soit une incompétence des dirigeants, soit un profond égoïsme de cette classe dirigeante qui a privilégié le monde de la finance et des actionnaires (c’est à dire leur monde) plutôt que les travailleurs.

 

C'est aujourd'hui le secteur tertiaire qui voit son nombre d'emplois diminuer avec la mise en place de technologies permettant de limiter les coûts (remplacement des caissières ou caissiers de supermarché par des caisses automatiques par exemple…) mais aussi avec le développement de puissantes structures pratiquant le commerce en ligne comme AMAZON qui n’hésitent pas à pratiquer le duping économique pour obtenir le monopole sur des domaines commerciaux de plus en plus croissants. On peut imaginer que, dans quelques années, de nombreux magasins soient entièrement gérés par des robots, ou encore que les magasins n’existent plus du tout et que tout le commerce soit réalisé via internet et via AMAZON ou d’autres structures.

 

De nombreuses professions sont finalement menacées par des logiciels et systèmes informatiques qui vont permettre de limiter les coûts, même dans l'encadrement, avec des logiciels permettant d’effectuer à la place des humains de nombreuses tâches administratives parfois très complexes : ainsi, ces logiciels permettent de simplifier voire de réaliser la comptabilité d’une entreprise, de faire des analyses, de gérer des stocks, d’instruire des dossiers, de traduire des documents, prendre des rendez-vous...

 

Quoi qu’il en soit, il faut anticiper ce changement majeur de la société engagé par la révolution numérique et en prenant en compte une chute progressive mais massive des emplois disponibles, proportionnelles avec l'évolution des capacités de travail des robots et des ordinateurs.

 

Une partie de la population sera inemployée, ce qui explique aujourd’hui que certains politiciens envisagent sérieusement la mise en place d'un revenu universel.

Comme cela a déjà été expliqué, le revenu universel pose un problème majeur de financement car les actifs et les entreprises payeront pour ceux qui sont inemployés, ce qui va renforcer inéluctablement le coût salarial et donc avoir des répercussions très négatives sur des capacités de concurrence des pays occidentaux, à moins de sortir du système capitaliste libéral.

 

La mise en place d'un revenu universel dans un pays donné risque aussi d'attirer de très nombreux ressortissants étrangers ce qui aura pour conséquence de déséquilibrer sur le long terme le financement du revenu universel.

La mise en place d'un revenu universel est pour toutes ces raisons inconcevable, d’autant qu’il favorise clairement l’oisiveté et l’assistanat qui ne sont pas des principes acceptables et à rechercher pour une société digne de ce nom.

 

Il faut, plutôt qu'un revenu universel, accepter de renier le principe de libre concurrence au moins pour une partie du système et donner à l'Etat la possibilité de gérer intelligemment la masse de la population sans emploi, des gens qui ne retrouveront de toute façon pas de travail dans le marché normalisé qui va souffrir d’une pénurie d’emplois de plus en plus aggravée.

 

Les élites politiques occidentales actuelles considèrent qu’il n’y a que deux alternatives : mettre en place d'un revenu universel au financement utopique ou ne rien engager, ce qui va conduire à une explosion du nombre de chômeurs, de pauvres, de gens en déshérence et ce qui représente un risque d'explosion sociale sans précédent.

Une autre alternative existe pourtant, c’est l’action directe N°10 de l’axe argentique avec la mise en place d’un système économique à deux vitesses. Sans remettre en cause complètement le capitalisme (dans un premier temps), il s'agit d'abandonner le principe d'une libre concurrence dogmatique et absolue, le principe de la non-intervention de l'Etat et donc du libéralisme. Il est proposé d'ouvrir le chemin vers un système économique global à deux logiques : l'une complètement libérale comme elle l'est actuellement, l'autre gérée par l'état et d'intérêt général.

 

La solution est d'accepter d'engager au fur et à mesure (et non pas de façon révolutionnaire), au cas par cas, des nationalisations d'entreprises, d'exploitations agricoles, voire de commerces ou de domaines d'activité tout entiers.

Il faut repenser la manière de voir les activités et l'espace en tenant compte d'un monde et de citoyens qui ne pourront plus rentrer dans le système du travail "normal" devenant de plus en plus étroit.

 

Il n'est pas possible d'abandonner les principes du système capitaliste ou de fermer les frontières pour favoriser les productions locales devenues peu rentables face à la concurrence étrangère, c'est une utopie politique intenable.

La proposition est là encore d'ouvrir le chemin d'un autre système alternatif et de lui donner toutes les chances de se développer.

 

 

Une première série de mesures très concrètes et finançables peuvent être engagées par l'état, en déclinaison de l’action directe N°10 :


-Sous action : abandon du principe de non-intervention de l’État à inscrire dans les loi


  -Sous action : plutôt qu'un revenu universel, la constitution d'un vivier de "salariés d'Etat".

 

Le travail est devenu en occident une véritable souffrance pour de trop nombreux citoyens. La recherche même d'un travail est fastidieuse et les emplois proposés sont de moins en moins rémunérés par rapport aux tâches imposées.

Le système est devenu fou : ceux qui ont "la chance" d'avoir un emploi doivent s'estimer heureux et se plier au système, travailler plus, alors qu'une partie massive de la population est inemployée, oisive, assistée.

Plutôt que de continuer dans cette dynamique malsaine, il faut envisager de redistribuer les tâches entre les citoyens. Concrètement, il s'agit d'alléger la charge de travail à ceux qui en ont trop pour donner du travail à ceux qui n'en ont pas. C'était le but recherché par les 35 heures en France mais il n'a pas fonctionné car le système économique global est resté un système libéral économique dans lequel la concurrence totalement libre domine.

Le salariat d'Etat proposé par l’axe argentique permettra en partie cette redistribution du travail.

 

Concrètement, des salariés d'Etat pourront venir appuyer des entreprises dont les salariés sont surchargés (cela impose une gestion rigoureuse du système par des fonctionnaires compétents). Des salariés d'Etat pourront aussi par exemple venir aider des agriculteurs surchargés de travail, mais aussi intervenir pour nettoyer des rivières polluées, des campagnes laissées à l’abandon, aider à retaper des monuments historiques.

Ce principe du salariat d’État peut s'appliquer à de nombreux domaines en gérant au mieux les compétences de chacun.

 

Ces salariés d'Etat pourront intervenir régulièrement ou plus ponctuellement dans tous les secteurs nécessitant de la main d’œuvre. Dans les faits, les salariés d'Etat reçoivent un salaire et en contrepartie ils peuvent être missionnés sur des taches d'intérêt générale proche de leur habitation : entretien des espaces publics et des routes, maintenir les paysages, restaurer des maisons ou des bâtiments historiques (ou non), des espaces verts et naturels ruraux comme urbains, de bâtiments divers...

Il s'agit de répondre à un double enjeu : maintenir le patrimoine bâti, paysager et urbain, soit assurer des taches qui ne sont pas ou plus rentables dans un système concurrentiel, tout en fournissant un revenu aux personnes inemployées plutôt que de les rétribuer à ne rien faire et les laisser sombrer dans la paresse et le parasitisme. Toutes les missions jugées d'intérêt général ou patrimoniale pourraient rentrer dans le champ d'action des salariés d'Etat, avec un dédommagement financier pour les actuelles entreprises assurant ces missions qui en subiraient un préjudice.

 

Le financement des salariés d'Etat peut-être assuré par la suppression de la plupart des aides sociales, trop souvent abusivement utilisées et très onéreuses, qui seraient ainsi remplacées par le salariat d’État (principe développé dans une sous-action, cf infra).

 

Le salariat d'Etat pourra être étendu à d'autres domaines comme l'aide aux personnes âgées et aux entreprises qui seront nationalisées, ainsi qu’aux agriculteurs (faire des agriculteurs qui le souhaitent des salariés d’Etat).


-Sous action : le retour à une agriculture saine : déjà évoquée


-Sous action : possibilité pour l'Etat de devenir actionnaire d'une entreprise pour éviter qu'elle ne soit délocalisée.

 

Il s'agira donc de redéfinir les domaines d'intervention de l'Etat de façon plus large et de revenir sur les politiques menées jusqu'ici qui favorisent malheureusement la libéralisation à outrance de toute l'économie. Il faut tout simplement rompre avec les obligations imposées par l’Europe libérale des élites capitalistes. Soit cette Europe évolue ce qui serait souhaitable, et l’élite néo-libérale à sa tête est remplacée, soit il faut en revenir aux Etats nations qui ne rendent plus de comptes à une caste de financiers néo-libéraux bien pensants qui dirigent aujourd’hui l’Europe. 

 

-Sous action : mise en place de structures communautaires :

 

Une partie croissante de la population aspire à un mode de vie communautaire, plus proche de la nature ou plus concret. Faute de moyens et face à un système libéral qui interdit toute forme d'alternatives, ces citoyens ne peuvent concrétiser ce désir qui est parfois une nécessité pour certaines personnes (chômeurs de longue durée, citoyens ayant connu un accident de vie).

 

Sous action : suppression de toutes les aides sociales pour financer le salariat d'Etat

 

Ce salariat d'Etat sera financé principalement par la suppression de toutes les aides sociales (dont les allocations familiales qui représentent à elles-seules plus de 70 milliards d'euros de dépenses annuelles pour un pays comme la France). Seules les allocations pour les personnes handicapées ont une réelle justification sociale, les autres minimas sociaux ne font que maintenir l’assistanat et enfoncer leurs bénéficiaires dans la déshérence.

Ainsi, un citoyen pourra recevoir un revenu minimum de la part de l’État mais il aura l’obligation d’accepter des tâches qui lui seront confiées par l’État.

 

Action directe N°11 : une prise de position inflexible pour un contrôle drastique des naissances dans les pays à forte natalité

 

Outre les actions déjà développées en faveur de l’environnement (le retour à une agriculture saine, à des métiers traditionnels, etc.), la solution indispensable et évidente que l’humanité doit envisager pour sauvegarder l’environnement est une limitation drastique des naissances dans les pays à forte natalité pour réduire la population mondiale à moyen terme et limiter le phénomène de surpopulation.

Cette limitation ne sera pas suffisante, la catastrophe de la surpopulation mondiale est déjà là. Cette surpopulation va donc continuer à engendrer la destruction massive de l’environnement en consommant des ressources, même le strict minimum, mais il s’agit au moins d’anticiper et de programmer pacifiquement une baisse future des naissances par un meilleur contrôle.

 

L’action N°11 consiste pour les pays occidentaux à faire pression par tous les moyens pour inciter, voire obliger les pays à forte natalité à mettre en place un système de contrôle des naissances comme la Chine l'a imposé en son temps (c'est indispensable) avec la politique de l’enfant unique.

Bien-sûr, ces solutions ne sont pas humainement positives, mais l’urgence est telle qu’il n’est plus possible de compter sur une prise de conscience de ces populations ou sur une transition démographique qui ne vient toujours pas.

Faire pression sur les pays à forte croissance démographique est la seule solution possible pour l’occidental afin que les gouvernements des pays à forte natalité agissent enfin sur leur démographie, et ainsi, éviter que le problème de la surpopulation ne s’accentue encore et que la population humaine fléchisse en une ou deux générations.

 

Les pays occidentaux doivent en contrepartie décider d'apporter des investissements massifs dans les pays qui décideront de mettre en place une politique de l’enfant unique.

 

Toutes ces actions et l'organisation à mettre en place sont développées dans le document téléchargeable ci-dessous.

 

 

 

 

Contact : zzorine@hotmail.com

AXE argentique 0 9
2,6 Mo
AXE_argentique_0_9.pdf